Deycimont apparaît dans les textes
pour la première fois en 1232 sous le nom de "Decemont".
Ce n'est qu'en 1779 qu'il prend la forme qu'on lui connaît
aujourd'hui.
Ses différentes évolutions
: 1232 De Deceimonte ; 1284 Deicimonte, Decimont
; 14e siècle Decimons ; 1402 De Timonte, pour de
Decimonte ; 1552 Decymont ; 16e siècle Deycymont
; 1737 Deyecimont ; 1768 Deciimons ; 1779 Deycimont ou Deïcimont
(Durival).
Après une fulgurante chute de
la population en 1710 suite à la peste (la commune
ne compte alors plus que 23 habitants), 332 personnes vivent
dans le village en 1789. En 1847, le nombre d'habitants
approche les 380, en 1889, 340, pour atteindre 248 âmes
en 1999.
A l'origine,
Deycimont était habité par une peuplade gauloise.
D'ailleurs de nombreux vestiges de cette population sont
encore sur les terres deycimontaises, comme à "la
Tête du Fourneau" ou à la "Haute-Verrière",
où habitait le chef gaulois et où l'on peut
trouver, un peu plus haut des tumulus,
tombes gauloises.
Les gaulois travaillaient le fer, d'où l'appellation
de certains lieux-dits
et du nom de la commune "chippe mont" (chip =
forgeron).
D'autres objets, comme des pièces
de monnaies (Potin à tête d'indien - 1er siècle
avant JC) découverts à Deycimont, témoignent
d'un village au passé ancien.
La fête patronale était célébrée
le dernier dimanche d'octobre, le jour de la Sainte-Menne,
patronne de l'église.